Claise
BIO
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UN ARTISTE HIP HOP
Cadet d'une famille de cinq enfants, Claise est issu de parents d'origine congolaise. Il voit le jour à Paris et grandit dans la ville de Trappes (78). Claise évolue au sein de différents clivages émotionnels et affectifs. Il est couvé par sa mère mais est contrebalancé entre la discipline inculquée par son père et la vague submergeante des Zulus et des gangs qui règnent dehors. Il est éduqué à la fois par ses parents, à la fois par la rue. Entre le cocon familial et cette atmosphère de violence, Claise est forcé de s'affirmer dès son plus jeune âge, en se mêlant souvent à des rixes et des bagarres pour être respecté et marcher tranquille. Pourtant il a l'âme caché d'un artiste.
Sa vie bascule lorsque débarque des Etats Unis le mouvement HIP HOP. Claise et son entourage découvrent alors le HIP HOP dans toute sa diversité à cette époque. Le beat box, le graff, la danse, l'emblème Peace Love and Unity et le RAP ! Dès lors Claise devient un artiste HIP HOP à plusieurs facettes et au fil du temps, un artiste accompli.
Sa vie bascule lorsque débarque des Etats Unis le mouvement HIP HOP. Claise et son entourage découvrent alors le HIP HOP dans toute sa diversité à cette époque. Le beat box, le graff, la danse, l'emblème Peace Love and Unity et le RAP ! Dès lors Claise devient un artiste HIP HOP à plusieurs facettes et au fil du temps, un artiste accompli.
LE MC
C'est en 1986 que Claise a un déclic pour le Rap. A cette époque il vit à Trappes et est membre du gang des Black Spiders. En tant qu'artiste du mouvement, il se doit de toucher à plusieurs disciplines. Le graff, le tag, la danse et les platines! Cela faisait partie du mouvement Zulu dit « Zulunation », d'avoir cette culture diversifiée du Hip Hop. Au départ il n'écoute que du rap US, sa grande influence et inspiration est le rappeur Grand Master Flash. Il s'entraine à rapper avec le peu de notion d'anglais qu'il a, mais il n'envisage pas encore de « kicker » en français. Ce n'est qu'après l'arrivée de bons MC français tels que Lionel D, EJM et Richie que Claise se dit que rapper en français c'est possible. Depuis il ne démord plus de l'écriture et du rap dans la langue qu'il maîtrise.
En 1989, il fait son premier enregistrement dans un studio en Espagne, dans la ville de Javea. Son groupe se nomme alors « Légitime défense », composé de lui et de son grand frère Eric. Le morceau qu'ils enregistrent pour la première fois s'intitule « Inspecteur Stoner », un titre qui raconte les déboires d'un inspecteur, personnage fictif. Claise déborde d'inspiration. en Espagne, il a en plus la chance d'entendre son titre diffusé en boite. Il ressort de cette expérience complètement boosté.
Il continue de baigner dans l'univers du Hip Hop dans les années 90, avec l'émission télé Rapline, l'entrée en piste des Suprême NTM, et d'autres artistes tels que Rockinsquat des Assassins. Mais l’événement le plus marquant pour lui en 90 est le passage au Globo de Public enemy, groupe US phare de l'époque, qui arrive avec un message puissant et politique. Claise est marqué par le charisme de ce groupe. Cela le conforte dans l'idée d'être un artiste à forte personnalité. Il poursuit sa propre voie, abordant tout type de thèmes. Faits divers, amour, politique, égotrip...Claise est un artiste ouvert. Toujours en duo avec son frère il travaille avec un DJ. Ils économisent pour acheter un Sampleur Akai 950. Après quoi ils pausent sur un sample de Michel Fugain « C'est un beau roman ». Claise sait que la variété française est une musique riche dans laquelle il peut puiser.
Sa première prestation sur scène se fait en 1992 à l'événement RAPETIPAS dont le thème est l'histoire du Hip Hop dans la danse. En tête d'affiche, le groupe Black Blanc Beur, danseurs professionnels de renom. L'organisateur de l'événement prépare une audition étant à la recherche d'un MC pour représenter la musique Hip Hop. Claise passe le casting et est retenu pour intervenir en tant que rappeur. Sa première apparition aura lieu à l'Opéra comique. Il sera ensuite en tournée de 1992 à 1998 accompagnant la Compagnie Black Blanc Beur dans toute l'Europe et en Australie.
Une de ses plus belles expériences dans les années 90 reste sa collaboration avec Dee Nasty, artiste compté parmi les pionniers du Hip Hop en France. Claise est invité à poser sur son album intitulé « Deenastyle ». Avec son nouveau groupe « Divine Soul » qu'il a constitué avec son pote Farid, ils pausent le morceau « Soul Divine ». Le style tendance à cette époque est le flow dit à « haut débit » avec des roulements à la manière des Fu-schnikens et de DAS EFX. Mais après cela le groupe Divine Soul se sépare. Claise monte un autre collectif avec deux rappeurs faisant partie de ses proches amis, Tino et Abdallah. Le groupe s'appelle « Yingueyan ». C'est à cette période que Claise projette sérieusement de sortir un album. Il travaille au studio le Boomker à Aulnay sous Bois, où il croise plusieurs autres groupes tels que les MCC (collectif de Sefyu). Claise est toujours à la l’affût d'un style original, il perfectionne son flow à haut débit (à la twista aujourd'hui). Il pause aux studios Davout un premier extrait de ce qui est sensé être son futur album. Le titre est « Ne réveillez pas les Yinyangs Qui dorment ». Malheureusement, quelque temps plus tard le groupe se sépare. Claise est déçu. De plus, il apprend que Le groupe KDD sort un album avec le même flow à haut débit. Claise est découragé ! Il continue de « gratter » des textes mais a perdu l'objectif de sortir un album.
En 2001 sa vie prend un tournant inattendu. L'artiste de l'époque a changé. Claise rencontre la spiritualité, ce qui bouleverse toute sa mentalité. Il est plus mature et plus posé. Il fait la connaissance de deux artistes qui, avec le temps deviennent des amis. Ensemble ils fondent le groupe Nogah (« Qui brille » en Hébreux). Il reprend l'écriture, avec encore de nouvelles inspirations. Ses textes sont moins crus, il est plus sage. La tendance de l'époque était de modifier son timbre de voix, mais maintenant il est convaincu de pouvoir rapper avec sa vraie voix, plus question de jouer un rôle ! Il sait qu'il peut rapper avec son propre style.
L'autre spécialité de Nogah est l'improvisation. Beaucoup savent écrire des textes mais peu sont capables de « taper des impros », c'est à dire rapper de manière spontanée des vers qui riment sans qu'on les ai préparés. Les seuls références de l'époque dans cette discipline sont le rappeur Joel du groupe Timide et sans complexe et le légendaire Lionel D. Claise reprend le goût au rap. Le seul frein c'est qu'il est difficile de trouver un « beatmaker ». Au départ il est contraint d'écrire uniquement sur des « face B ». C'est cet obstacle qui le pousse à se pencher sur la composition instrumentale. C'est pour lui le début d'un nouveau départ.
En 1989, il fait son premier enregistrement dans un studio en Espagne, dans la ville de Javea. Son groupe se nomme alors « Légitime défense », composé de lui et de son grand frère Eric. Le morceau qu'ils enregistrent pour la première fois s'intitule « Inspecteur Stoner », un titre qui raconte les déboires d'un inspecteur, personnage fictif. Claise déborde d'inspiration. en Espagne, il a en plus la chance d'entendre son titre diffusé en boite. Il ressort de cette expérience complètement boosté.
Il continue de baigner dans l'univers du Hip Hop dans les années 90, avec l'émission télé Rapline, l'entrée en piste des Suprême NTM, et d'autres artistes tels que Rockinsquat des Assassins. Mais l’événement le plus marquant pour lui en 90 est le passage au Globo de Public enemy, groupe US phare de l'époque, qui arrive avec un message puissant et politique. Claise est marqué par le charisme de ce groupe. Cela le conforte dans l'idée d'être un artiste à forte personnalité. Il poursuit sa propre voie, abordant tout type de thèmes. Faits divers, amour, politique, égotrip...Claise est un artiste ouvert. Toujours en duo avec son frère il travaille avec un DJ. Ils économisent pour acheter un Sampleur Akai 950. Après quoi ils pausent sur un sample de Michel Fugain « C'est un beau roman ». Claise sait que la variété française est une musique riche dans laquelle il peut puiser.
Sa première prestation sur scène se fait en 1992 à l'événement RAPETIPAS dont le thème est l'histoire du Hip Hop dans la danse. En tête d'affiche, le groupe Black Blanc Beur, danseurs professionnels de renom. L'organisateur de l'événement prépare une audition étant à la recherche d'un MC pour représenter la musique Hip Hop. Claise passe le casting et est retenu pour intervenir en tant que rappeur. Sa première apparition aura lieu à l'Opéra comique. Il sera ensuite en tournée de 1992 à 1998 accompagnant la Compagnie Black Blanc Beur dans toute l'Europe et en Australie.
Une de ses plus belles expériences dans les années 90 reste sa collaboration avec Dee Nasty, artiste compté parmi les pionniers du Hip Hop en France. Claise est invité à poser sur son album intitulé « Deenastyle ». Avec son nouveau groupe « Divine Soul » qu'il a constitué avec son pote Farid, ils pausent le morceau « Soul Divine ». Le style tendance à cette époque est le flow dit à « haut débit » avec des roulements à la manière des Fu-schnikens et de DAS EFX. Mais après cela le groupe Divine Soul se sépare. Claise monte un autre collectif avec deux rappeurs faisant partie de ses proches amis, Tino et Abdallah. Le groupe s'appelle « Yingueyan ». C'est à cette période que Claise projette sérieusement de sortir un album. Il travaille au studio le Boomker à Aulnay sous Bois, où il croise plusieurs autres groupes tels que les MCC (collectif de Sefyu). Claise est toujours à la l’affût d'un style original, il perfectionne son flow à haut débit (à la twista aujourd'hui). Il pause aux studios Davout un premier extrait de ce qui est sensé être son futur album. Le titre est « Ne réveillez pas les Yinyangs Qui dorment ». Malheureusement, quelque temps plus tard le groupe se sépare. Claise est déçu. De plus, il apprend que Le groupe KDD sort un album avec le même flow à haut débit. Claise est découragé ! Il continue de « gratter » des textes mais a perdu l'objectif de sortir un album.
En 2001 sa vie prend un tournant inattendu. L'artiste de l'époque a changé. Claise rencontre la spiritualité, ce qui bouleverse toute sa mentalité. Il est plus mature et plus posé. Il fait la connaissance de deux artistes qui, avec le temps deviennent des amis. Ensemble ils fondent le groupe Nogah (« Qui brille » en Hébreux). Il reprend l'écriture, avec encore de nouvelles inspirations. Ses textes sont moins crus, il est plus sage. La tendance de l'époque était de modifier son timbre de voix, mais maintenant il est convaincu de pouvoir rapper avec sa vraie voix, plus question de jouer un rôle ! Il sait qu'il peut rapper avec son propre style.
L'autre spécialité de Nogah est l'improvisation. Beaucoup savent écrire des textes mais peu sont capables de « taper des impros », c'est à dire rapper de manière spontanée des vers qui riment sans qu'on les ai préparés. Les seuls références de l'époque dans cette discipline sont le rappeur Joel du groupe Timide et sans complexe et le légendaire Lionel D. Claise reprend le goût au rap. Le seul frein c'est qu'il est difficile de trouver un « beatmaker ». Au départ il est contraint d'écrire uniquement sur des « face B ». C'est cet obstacle qui le pousse à se pencher sur la composition instrumentale. C'est pour lui le début d'un nouveau départ.
LE BEATMAKER
Claise décide de se mettre à la musique et de faire son propre son. En 2003 une de ses danseuses lui offre un jeu sur Playstation intitulé « Musique 2000 ». Avec ça il commence à travailler des « instrus ». La rythmique est bonne, même si la qualité n'est pas terrible, c'est tout de même un début pour se faire la main et travailler son oreille.
En 2004 il veut évoluer. Il achète différents logiciels les uns après les autres. Protools, Cubase, Logic Audio, mais il ne trouve personne pour le former et lui apprendre comment les utiliser. Par hasard il découvre sur son Macintosh le logiciel Garage Band. Il cherche alors à connaître comment cela fonctionne ! Puis après beaucoup d'efforts et de persévérance, il progresse et commence à faire des « beats » de plus en plus élaborés.
En 2007 il devient un beatmaker expérimenté, variant les compositions, du hip hop, à l'electro, à la musique afro, la variété et le RnB. Tous les goûts sont dans la nature mais il y a peu de diversité. Claise aime différents genres d'artistes, beaucoup ont du talent mais peu sont ceux à qui on donne une chance de réussir. Claise veut varier les styles et développer de jeunes talents.
En 2004 il veut évoluer. Il achète différents logiciels les uns après les autres. Protools, Cubase, Logic Audio, mais il ne trouve personne pour le former et lui apprendre comment les utiliser. Par hasard il découvre sur son Macintosh le logiciel Garage Band. Il cherche alors à connaître comment cela fonctionne ! Puis après beaucoup d'efforts et de persévérance, il progresse et commence à faire des « beats » de plus en plus élaborés.
En 2007 il devient un beatmaker expérimenté, variant les compositions, du hip hop, à l'electro, à la musique afro, la variété et le RnB. Tous les goûts sont dans la nature mais il y a peu de diversité. Claise aime différents genres d'artistes, beaucoup ont du talent mais peu sont ceux à qui on donne une chance de réussir. Claise veut varier les styles et développer de jeunes talents.